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Le Pavé dans la Mare

Archives éditorial n°7 "AIRBUS"

dimanche 13 avril 2008

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Le 13 avril 2008, et lire en fin d’éditorial ce que vous pouvez voir aujourd’hui 10 mars 2010 dans la presse ...

ÉDITORIAL 7/04/2008

MP3 - 4.5 Mo

Vente d’AIRBUS ou Marché de dupes

La France va-t-elle se laisser spolier une nouvelle

Les salariés d’AIRBUS en France doivent-ils se réjouir d’une commande d’AIRBUS en provenance des U.S via la France, ou doivent-ils craindre le pire une fois de plus ?

Si la France devait réellement enregistrer une commande faramineuse des américains de 179 AIRBUS, alors tous les salariés du groupe travaillant en France devraient se réjouir.

Mais, si la commande n’est qu’un leurre pour délocaliser AIRBUS FRANCE aux States alors, bonjour les licenciements en France et les ventes de l’outil de travail à commencer par nos magnifiques usines.

Quand on sait que c’est à un certain Jean Pierson à qui l’on doit le développement d’AIRBUS INDUSTRIE, sans lui ces magnifiques machines seraient restées au point mort, alors que nos amis américains ne lui ont fait aucun cadeau, ce qui est de bonne guerre entre concurrents de cette envergure et de ce niveau. (Ceci dit pour être exprimé en langage aéronautique.)

Soyons réalistes et analysons objectivement la situation.

Prenons un exemple :

Si la France achète des produits anglais, elle devra les payer en monnaie anglaise et donc acheter des Livres anglaises avec son €uro quelque soit le cours de l’une ou l’autre de ces monnaies.

La France devrait donc se réjouir d’une telle transaction avec les U.S. Comme on le sait notre monnaie vaut environ 50% de plus que le dollar américain.

Mais voila où le bas blesse. La France veut délocaliser la fabrication aux États -Unis pour pouvoir produire l’avion au cours du dollar.

Ce qui veut dire en clair que les Américains ne sont pas prêts à payer notre avion plus cher qu’ils ne payeraient un Boeing. Ils nous donnent l’ordre de mettre notre main d’oeuvre au chômage, de fermer nos usines, d’abandonner nos fournisseurs et nos sous traitants de manière très intelligente pour profiter eux-mêmes, du jour au lendemain, de tous ces avantages.

La France accepte donc dès le départ l’abandon de l’avantage d’une monnaie forte (50%, quand même). Elle envisage de construire les avions aux U.S, en Alabama, dit-on.

Bien entendu, les syndicats ne bougent pas puisque, comme on le sait, ils ne représentent qu’une très faible partie des salariés, contrairement aux Américains qui ont toujours eu des syndicats surpuissants par rapport à nous.

Il est évident que Toulouse va se réveiller un jour ou l’autre, que tous ces chômeurs en puissance vont défiler de manière inutile, bruyante et polluante. Il est vraisemblable qu’ils trouveront bien quand même quelques pneumatiques à brûler, juste pour empoisonner un peu plus l’atmosphère.

Mais qu’ils se rassurent, quand la France aura besoin d’un Airbus, elle pourra toujours l’acheter aux Américains avec l’argent du contribuable français.

Quand on pense que les fleurons de l’aviation mondiale étaient français, Morane-Saulnier, Hurel-Dubois, Sud-Aviation, Nord-Aviation etc, devenus ce magnifique groupe SNIAS (Sté Nle industrielle Aérospatiale), qui employait 79.000 personnes en 1980.

C’est cette même Aérospatiale, conceptrice, entre autre, de Caravelle, Concorde, Airbus et qui à été disséminée et cédée à des groupes privés, dans quel but

Et par qui au fait ???

R/C.

10 MARS 2010 lire ce qu’écrit 20 minutes.fr ...

Cliquer sur le lien :

http://www.20minutes.fr/article/390050/Economie-EADS-Les-critiques-fusent-contre-les-Etats-Unis.php


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Raymond de Cagny