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Autos-Avions-Passion

Avion Performance 2000 suite 5.

lundi 14 mai 2018

Performance 2000 suite

MP3 - 5.7 Mo

Je vous parlais dans mon précédent article de révélations et du contenu de la lettre du 3 juin 1987 du Directeur Général de la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile).

Les termes en sont inacceptables.

Il n’avait pas la compétence de juger des qualités ou défauts d’un avion. Seuls les ingénieurs du STPA (Services Techniques de la Production Aéronautique) sont habilités à en juger.

Sa prise de position négative, à l’inverse de l’avis favorable de ses ingénieurs du STPA et DGAC, a empêché la création d’Entreprise et d’emplois, tant pour la région Nord Pas de Calais que pour les demandeurs d’emploi et pour les Entreprises participantes au programme Performance 2000.

Voici donc sa lettre adressée à l’Avocat Conseil du Programme Performance 2000 :

« La viabilité de la formule à trois places de front demande à être vérifiée. »

Je m’oppose à son jugement puisque la photo ci-dessous de l’Optica parue dans Aviamag du 15/2/83 (soit plus de 4 ans avant sa lettre du 3 juin 87) prouve qu’un avion 3 places de front moteur arrière volait déjà.

Le Directeur Général de la DGAC a outrepassé ses prérogatives en s’opposant à la reconnaissance de la viabilité de Performance 2000, par les ingénieurs compétents et favorables au développement de ce programme.

« L’existence d’un marché pour cet avion qui ne présente aucune innovation technologique marquante reste à démontrer »

Pour ce qui concerne le manque d’innovation, je conteste ce qu’avance le Directeur Général. Il ne savait pas qu’un avion 3 places de front moteur arrière volait déjà depuis plusieures années.

Il n’avait pas voulu savoir non plus que ses ingénieurs chargés de l’évaluation du programme avaient été étonnés que Performance 2000 soit prévu pour être insubmersible, auto extinguible, et dont une option voyage permettrait le pilotage sans manche ni volant traditionnels.

En ce qui concerne le Marché, (voir la fin de sa lettre).

Je précise que j’ai été responsable du Marché des avions d’école et d’affaire de la Socata/ Aérospatiale. J’ai terminé l’année 1975 avec 75 ventes. J’ai fait progresser la société de 50 ventes en 4 mois.

De la 3ème place sur le Marché français, je l’ai hissé à la première place devant Robin et Cessna en deux années seulement, ce qui ma valu d’être distingué par le Président du Groupe Aéropatiale, M. Jacques Mitterrand. (photo ci-dessous).

Je rappelle ce qui est écrit dans le précédent article du 5 janvier :

17 options d’Aéroclubs français ont été enregistrées durant le Salon du Bourget auxquelles il convient d’ajouter les 46 qui sont parvenues de l’étranger après l’exposition. Ceci démontrait de manière incontestable le besoin d’un nouvel avion innovant.

Sa conception 3 places de front (1 élève, 1 instructeur, 1 élève) permettait d’abaisser le coût horaire de l’heure de vol de 30 à 50 %).

A suivre :


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Raymond de Cagny