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Le Journal des Ecrivains

Conte Fantastique : Lintemporel (8) suite et fin.

CONTE FANTASTIQUE

lundi 21 juillet 2008

L’INTEMPOREL 8 Suite et fin audible

MP3 - 4.3 Mo

Lorsqu’il se réveilla, il constata que la nuit était tombée. Il se leva doucement, s’étira, s’assit un moment au bord du lit d’enfant, puis se leva à nouveau, prit son long manteau plié soigneusement sur la chaise paillée. Il l’endossa et descendit l’escalier.

La maison était vide et sentait le renfermé. Les marches de l’escalier craquèrent sous son poids.

Il jeta un coup d’œil dans les pièces qui donnaient sur l’entrée, au bas de l’escalier. La maison était vide depuis longtemps sans doute. Ni meubles, ni quoi que se soit ne laissait apparaître une habitation récente.

Il tira sur la vieille porte vermoulue pour sortir, celle-ci grinça sur ses gonds, puis avec de grands craquements, elle s’entrouvrit enfin. L’homme en noir sortit. Tout était calme. Il rejoignit son hôtel sans encombre et une fois dans sa chambre, s’endormit rapidement.

Il sentit un froid glacial l’envahir. La lumière était allumée. Elle était là près du lit cette femme belle et blonde, aux yeux bleus en forme d’amande. Elle lui souffla " Tu es libre maintenant. Tu ne me verras plus. Tu peux te rendormir avec la conscience du juste ". La lumière s’éteignit. Il se rendormit comme après un cauchemar.

Il entendit dans un demi-sommeil, comme une corne de brume. Il fit un effort pour se réveiller complètement. La sirène du car…Oui, c’était bien elle qui l’avait réveillé !

Dans ces villages éloignés les uns des autres par de grandes distances, les chauffeurs avaient pour habitude de faire halte pendant une heure environ. A leur arrivée, ils signalaient leur présence par un long coup de trompe. Une demi-heure plus tard, c’était deux coups brefs, enfin, au moment du départ, trois longs coups signalaient aux retardataires qu’il était urgent de se presser.

Il n’y avait eu qu’un seul coup de trompe. Il avait donc une heure devant lui pour se rendre au départ.

Il s’habilla sans hâte, descendit l’escalier, se rendit au comptoir de la réception pour payer. Une jeune et jolie femme l’accueillit d’un sourire. " Eh bien ! Vous, on peut dire que vous aviez du sommeil en retard. Trois jours que vous dormez, sans boire ni manger, je n’avais jamais vu ça, non jamais !" Il la regarda étonné, jeta un coup d’œil autour de lui. L’hôtel était accueillant. Des voyageurs étaient attablés autour d’une de ces grandes tables d’hôtes, à prendre leur petit déjeuner. Aucun d’entre-eux ne prêta attention à lui.

Il régla sa note, échangea un sourire avec la jeune patronne et sortit.

Il se sentait bien, léger, reposé. La seule impression bizarre qu’il ressentait était d’avoir déjà vécu cet instant, d’être déjà venu au même endroit, à une autre époque ou dans une autre vie.

Il faisait déjà chaud en ce début de matinée, mais il n’était pas incommodé par la chaleur malgré ses vêtements noirs et son long manteau. Il se dirigea tranquillement vers le car lorsqu’il entendit les deux coups brefs lui annonçant qu’il avait encore une demi-heure devant lui ;

Il attendit tranquillement que tous les voyageurs soient installés et monta le dernier. Dans le car, personne ne fit attention à lui malgré sa silhouette impressionnante, par sa taille et par son allure. Il s’installa confortablement.

Il sentit une petite main prendre la sienne.

Il regarda la gamine. C’était une toute petite fille blonde, au visage d’ange, aux yeux bleus en forme d’amande.

Elle portait une robe bleu pâle faite d’organdi et de satin ...

Fin


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Raymond de Cagny