Meubles de Demeure Familiale à Vendre
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lundi 1er décembre 2008
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ECHOS LOGIQUES
Bien sûr, il convient de protéger ce qui reste de notre patrimoine. (du latin : patrimonium - trad. « héritage du père. »)
Que nous nous disions « Verts » ou Écologistes ou simplement « Écolos », que nous voulions manger « bio » et au moins 5 fruits et légumes par jour (pourvu que notre porte euros le permette), ni trop gras, ni trop sucré.
Que nous soyons d’accord ou non sur le fait de ne plus fumer au comptoir du petit bistrot de nos pères et grands pères pour le plaisir du bouche à oreille.
Qu’il nous faille boire de l’eau de source en bouteilles plastiques, bien que les canalisations amenant l’eau super propre et bonne pour la santé (disent les bénéficiaires qui nous la vendent) serpente depuis 25 à 30 ans et même plus dans nos murs.
Que nos jeunes enfants très pasteurisés dès leur naissance, atteignent l’âge d’être parents sans avoir : tenu contre eux un bébé lapin, touché un hérisson sortant d’un taillis, vu une vache en train de se faire traire à la main.
Mais le fait qu’ils puissent voir à la « télé » une ourse pyrénéenne écrasée sur une route ou bien un loup émigré dans le Mercantour, les conduira-t-il à aimer et à respecter la nature ?
Est-il possible de conserver réellement tout notre patrimoine ? Non pour moi, et ça en engage peut-être quelques autres. Avons-nous la même vie qu’il y a 200 ou même 100 ans ? Non.
Par exemple, est-ce que la transhumance des moutons existe encore comme elle l’était aux neiges d’antan ?
Oui, diront certains. Pour moi, les moutons sont poussés dans des camionnettes et, à un endroit bien précis, en vu des caméras, un berger d’aujourd’hui déguisé en berger d’autrefois, bâton et houppelande, accompagné de chiens dits « de berger » traversera un village typique de montagne, pour y arriver enfin !
Cette transhumance actuelle ne prendra que quelques heures alors qu’autrefois elle prenait des jours entiers pour aller de la vallée aux sommets avec des étapes en fin de journées pour reposer bêtes et bergers.
De nos jours, nos moutons « et ron et ron petit patapon ! » seront parqués dans des enclos où le loup les dévorera au grand dam des éleveurs.
Où sont les bergères d’antan qui gardaient leur troupe avec leurs chiens, leur grands parapluies et leur laine à tricoter (bien entendu la laine de leurs moutons) « et ron et ron petit patapon ! »
Tout ne peut pas être et avoir été, seulement reconstitué pour un temps en trompe l’œil. Autrefois les loups trouvaient du gibier à manger, les ours se régalaient de miel sauvage.
Aujourdh’hui, la chasse n’est plus un moyen de se nourrir gratuitement, c’est un sport onéreux. Il faut même « regiboyer » !… Alors vous pensez ! Les loups et les ours à puce électronique, il faut savoir où ils vont !… et les nourrir.
Les loups, quelquefois, doivent de loin, apercevoir des formes blanches qui bougent dans le vert de la montagne. Quelque chose d’enfoui en eux, un instinct ancestral renait et ils croquent l’enfant de Panurge.
Quand aux autres, connaissant bien le jeu du dit Panurge, ils sautent du haut de la montagne. Ils sautent moutons !… Ode
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Raymond de Cagny