Livres et auteurs préférés

Cliquer pour écouter :

J’ai lu pour vous

A.O.C. Assassinats d’Origine Contrôlée

Paru chez LAFON - 412 pages

Auteurs : Eric Le Boloc’h Richard Le Boloc’h Yann Marchesseau

Au début des Temps était la vigne, le premier vigneron fut Noé…

Puis, au 21 ème siècle vinrent 3 Bretons dans la force de l’âge, animés par l’envie d’écrire un roman policier.

D’un fait divers danois (paraît-il), ils écrivent A.O.C. (Assassinats d’Origine Contrôlée).

LAFON publie leur récit en 2007.

Explications : Mon mari rencontre les frères Le Boloc’h dédicaçant leur second roman policier, achète, pour me l’offrir, leur premier roman et me le fait dédicacer.

Je l’ai lu du prologue jusqu’à la dernière page en une journée et une partie de la nuit…

Comment ont-ils pu connaître aussi parfaitement la Police, l’Eglise ?

Sont-ils, un tant soi peu, œnologues, ont-ils vendangé lorsqu’ils étaient étudiants dans nos vignobles ?

Ils ont, ou l’un des trois a-t-il une parfaite connaissance des enterrements, un autre : ses entrées dans tous les services et sous-services de police, y compris la D.I.P.J de Bordeaux, un autre les us et coutumes du Clergé allant du moinillon à l’Evêché ?

Cette mixture est exceptionnelle de savoir, mélangée à un esprit caustique, additionné de drôlerie, parfois…

En tout cas, j’ai lu pour vous A.O.C., et je vous livre… mon sentiment. Déjà le titre est une finesse.

Saint-Emilion, vous connaissez ? C’est aussi un grand cru.

Eux, ensemble ou séparément ils l’ont parcouru dans tous les sens, de jour ou de nuit et aux 4 saisons, de la Mairie à l’Eglise, de la sacristie au château, des vignobles aux réunions de la Confrérie des Chevaliers du Pressoir, en passant par la spécificité des médecins légistes.

C’est peut-être une petite visite guidée de St Emilion, une étude des mœurs des édiles municipaux ou épiscopaux, mais c’est un polar français, je dirais même écologiste, finaud, sournois à souhait en ce qui concerne la Police et la Municipalité.

L’Aubergiste du cru qui jette dehors le buveur impénitent, l’homme du commun et celui du dessus du panier se côtoient pour le bonheur du lecteur avec toute la verve et la finesse de ces trois conteurs.

J’ai lu ce livre époustouflant jusqu’à la fin imprévue.

J’ai repris les débuts et la fin dernière pour être certaine de cette fin incroyable et du petit indice qui aurait dû aider le malheureux capitaine, (et non commissaire) à trouver le vrai coupable…

Pour traduire « NUNC EST BIBENDUM », devise de la Confrérie des Chevaliers du Pressoir c’est exactement : C’est maintenant qu’il faut boire !

ODE