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Comment parler de PORSCHE sans avoir une pensée pour le très extraordinaire James DEAN ?

Il y a comme ça des personnages uniques dans leur genre qui ont marqué ou qui marquent encore leur époque.

Dans le monde du spectacle, 3 noms me viennent à l’esprit, James DEAN, Alain DELON, Johnny HALLYDAY.

PORSCHE et DEAN, sont pour moi indissociables.

Dans les années 1970/71, alors responsable du réseau AUDI FRANCE, J’ai eu l’occasion de conduire à peu près toute la gamme PORSCHE de l’époque.

Je suis passé de la 911 T à la 911 E et à la 911 S, sans oublier la Carrera.

Celles qui m’ont apporté le plus de plaisir, parce que mieux équilibrées et offrant une bien meilleure tenue de route, étaient, sans conteste, les VW PORSCHE 914/4 et 914/6.

Les Porschistes se distinguaient des autres automobilistes, parce qu’ils étaient Porsche à 100%, tandis que les autres pouvaient éprouver du plaisir à partir du moment où ils avaient un volant entre les mains.

Pour ma part, j’ai aimé conduire à peu près toutes les voitures.

AUDI, n’avait que peu de concessionnaires et ma mission première était de constituer un solide réseau, semblable à celui de MERCEDES ou de BMW qui se situait bien devant AUDI à l’époque.

Je me suis offert dans un premier temps un tour de France avec l’AUDI 90, cheval de bataille de la gamme, circuit que j’ai renouvelé avec une 100 LS 2 portes, qui était ma préférée.

Je me souviens d’une visite chez notre concessionnaire en Corse. Il était belge, s’était installé en France pour y vendre des voitures allemandes.

Après une longue journée de travail, il m’avait invité à dîner, vers 22 h, après la tombée de la chaleur, sur les Îles Sanguinaires.

Ce fut une soirée si agréable que ni l’un ni l’autre ne souhaitait en rompre le charme.

Je ne pu m’empêcher de penser que les Corses avaient bien de la chance de vivre dans un si joli Pays.

L’AUDI 100 LS coûtait à l’époque 11.000. Frs.

Si l’on compare le prix des voitures aujourd’hui, on s’aperçoit qu’il n’est pas exagéré.

La technique a fait des progrès considérables et il serait certainement bien difficile, pour la plupart d’entre-nous, de conduire aujourd’hui un véhicule fabriqué il y a 25 ans.

Les collectionneurs le savent bien. C’est pourquoi ils choisissent généralement des jours de faible circulation et des routes peu fréquentées pour sortir leurs voitures.

La plupart des anciennes nécessitent une distance de freinage de 3 à 4 fois supérieure, à vitesse égale, à celle nécessaire à nos véhicules d’aujourd’hui. Quant à la précision de la direction, c’est le jour et la nuit.

Néanmoins, chacune d’entre elles, récente ou ancienne, nous apporte souvent beaucoup de plaisir.

A très bientôt, votre Raymond Jean.