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Rosengart forum

lundi 27 avril 2009

En voiture, soyez vigilant !

Votre permis de conduire est en danger !

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AUDIBLE :

MP3 - 6.8 Mo

La Rosengart de type LR4 N2. Cette photo provient du site AUTOVIRTUAL MUSEUM.COM

De conduite à droite, cette petite automobile de 1938 était équipée d’amortisseurs à friction. Ceux-ci étaient constitués de deux bras qui se rejoignaient par deux disques entre lesquels se trouvaient des feuilles de bois contreplaqué.

Il fallait les régler à chaque changement de temps car l’humidité faisait gonfler le bois tandis que le temps sec le faisait se rétracter.

Une autre particularité de cette jolie petite voiture était le manque de course à l’embrayage, environ entre 3 et 4 cm seulement.

Quant aux freins, comparés à ceux d’aujourd’hui, il fallait être prévoyant et laisser une grande distance sur route avec le véhicule précédent.

Les freins à tambours étaient difficilement réglables et les véhicules freinaient généralement d’une roue sur l’autre, ce qui les faisait zigzaguer.

Ce comportement conduisait les automobilistes de l’époque à dire avec humour que leur voiture tenait la route, mais aussi, toute la route.

La boîte comprenait 4 vitesses qu’il fallait passer en douceur et aux régimes appropriés en faisant parfois un double débrayage pour éviter les grincements.

A l’époque, dans les années 50, la plupart des moteurs étaient révisés aux environs de 40.000 Kms.

Cette opération comprenait notamment une remise en état de la distribution et un rodage de soupapes.

Beaucoup d’automobilistes amoureux de mécanique faisaient eux-mêmes ces travaux.

Pour effectuer le rodage de soupapes, il suffisait de déculasser, ce qui n’était pas bien difficile du fait que la plupart des voitures était équipée d’un moteur latéral.

Ce n’est qu’un peu plus tard que les moteurs culbutés ou super carrés, comme sur la Lancia Fulvia, firent leur apparition.

Une fois la culasse retirée, on s’équipait d’un petit manche de bois rond comme on en trouvait sur des pinceaux de grande taille.

A l’une des extrémités, on plaçait une ventouse de caoutchouc ressemblant à celle que l’on trouvait sur les flèches des fusils d’enfant et l’on plaçait la ventouse sur la tête de soupape que l’on soulevait de son siège.

On mettait de la pâte abrasive sur le siège et l’on remettait la soupape en place tout en lui faisant effectuer, à l’aide du manche de bois, des mouvements tournants pour éliminer la calamine qui s’était incrustée entre siège et soupape empêchant une bonne étanchéité.

Heureusement, à l’époque, les moteurs étaient souvent des 4 cylindres et ceux-ci n’étaient pourvus que de 2 soupapes.

On profitait généralement de ce démontage pour s’assurer du bon fonctionnement et de l’étanchéité de la pompe à eau.

Un joint de culasse neuf était mis en place après l’avoir recouvert d’une pâte noire appelée « hermétique. »

La culasse était réinstallée à son tour en respectant un mode de serrage comme il est prudent de le faire encore aujourd’hui pour les roues des automobiles, notamment lorsqu’elles sont en alliage léger. Elles nécessitent alors l’emploi d’une clé dynamométrique.

La consommation de super était d’environ 5 litres aux 100 Kms. La vitesse de croisière, mais proche du maxi, était d’environ 70 Kmh. La station comprenant vidange-graissage s’éffectuait tous les 1.500 Kms

Je n’ai jamais eu la moindre panne, mais il faut dire que j’ai toujours été doux avec la mécanique que je prenais plaisir à entretenir régulièrement.

Anecdote, nous partions en W.E. à Fort-Mahon avec des amis, je me suis arrêté à POIX pour faire le plein. Le pompiste qui venait de faire remplir sa cuve a été mal ravitaillé et j’ai bénéficié d’un plein de gasoil au lieu de super.

Nous avons parcouru une certaine distance avec un moteur qui s’étouffait, alimenté par un mélange de super et de gasoil qu’il n’appréciait pas du tout.

Nous avons poursuivi notre route ainsi jusqu’à AIRAINES, où je connaissais le responsable de la station ESSO.

Nous avons vidangé le réservoir, alors équipé d’un bouchon de vidange identique à ceux des carters d’huile moteur.

Nous avons refait le plein de super, après quoi nous sommes repartis, non sans avoir purgé la canalisation provenant du réservoir via le carburateur en passant par la pompe à essence.

Pour cette délicate opération, nous nous sommes servis d’un seau de plage des enfants.

A cette époque d’après guerre, le système "D" était de rigueur et l’on n’avait pas l’habitude de rester les deux pieds dans le même sabot.

Nous avons terminé notre voyage aller-retour tant bien que mal avec un joint de culasse à changer, sans plus.

J’ai parcouru environ 60.000 kms avec cette merveilleuse petite voiture dont je garde un souvenir inoubliable.

Amicalement votre ... Raymond-Jean.

FORUM :

10 Messages de forum Mes 60 et quelques Voitures ... Aujourd’hui : ROSENGART LR4 N2 CABRIOLET (1) 26 mai 2008 11:18, par Jean-Pierre Goussard Bonjour M. Raymond, Mon père possède une Rosengart LR4. Comme vous on a tout refait et on peut dire à ce jour qu’elle a retrouvée toute sa beauté et toute sa vigueur. Cependant, il subsiste un petit problème qui fait qu’elle refuse de démarrer suite à un arrêt du moteur d’environ 3/4 d’heures à une heure. La seule solution pour qu’elle veuille bien redémarrer est de la titiller. Ma question est donc de savoir si c’est normal sur ce genre de modèle qui ne possède pas de pompe à essence et sur lequel le carburateur se trouve très bas par rapport à l’admission. Pour palier à ce problème, je me questionne sur l’intérêt de mettre une pompe à essence électrique qui assurerait la pression nécessaire dans le carburateur pour que l’essence puisse franchir la gravité entre la cuve et l’admission. Ma seconde question est donc de savoir si c’est judicieux. Vous remerciant par avance de vos conseils, vous pouvez m’écrire ce que vous en pensez sur : jpgous@orange.fr Bien cordialement Jean-Pierre Goussard

27 mai 2008 00:00, par Raymond de Cagny Bonjour Monsieur Jean Pierre Goussard, Non ce problème n’est pas normal, il se peut que cela proviène de la bobine qui chauffe et demande à refroidir avant de redémarrer. La pompe à essence électrique est toujours une bonne solution que j’avais adoptée sur ma Viva grand sport Renault dont je vous parlerai prochainement.Mais elle était déjà équipée d’une pompe mécanique. votre réservoir d’essence est-il bien sous le pare brise ? Si oui , il ne devrait pas y avoir de problème d’alimentation contrairement à la Viva grand sport dont le réservoire de 100 l était à l’arrière. Peut être aussi un problème de canalisation d’éssence. Merci de votre attention et toujours à votre écoute avec plaisir. Très cordialement, Jean Raymond.

28 mai 2008 10:23 Bonjour M. Raymond, Merci pour vos conseils. En ce qui concerne la bobine, j’ai tendance à l’exclure du problème car la voiture redémarre parfaitement bien au bout d’un 1/4 d’heure par exemple. Comme la panne n’intervient qu’au bout d’au moins 30 minutes d’arrêt, la bobine aurait encore plus le temps de refroidir. Toutefois, comme on en possède une seconde, on fera quand même un essai. En ce qui concerne, la tuyauterie, elle a été changée dans sa totalité avec ajout d’un filtre entre le réservoir et le carburateur. Celui-ci d’ailleurs reste parfaitement propre, détail que l’on voit par sa transparence. Par contre, il est placé quasi horizontalement et j’ai vu sur une photo via internet que le filtre est placé verticalement. Je vais modifier sa position. Quant au réservoir, il est effectivement placé sous le pare-brise à l’intérieur de l’habitacle moteur. En suivant, vos conseils, je vais donc monter une pompe à essence électrique alimentée par relais pour limiter les chutes de tension. De toute façon, cela n’engage pas de gros travaux et ça ne peut que contribuer à une meilleure alimentation du carburateur en essence. Ce qui me fait incliner pour cette décision, c’est que la titine redémarre parfaitement, même après 1 heure d’arrêt, dès lors qu’on la titille. Cette modification je ne pourrais la faire qu’au mois de juillet et si j’obtiens des résultats positifs, je vous le communiquerais car ça peut toujours aider quelqu’un qui a le même problème. Je vous remercie encore pour vos conseils et vous souhaite une bonne journée. J-Pierre Goussard

7 janvier 22:01, par Patrick Tallon Bonjour Messieurs, je trouve votre échange très longtemps après mais si le problème n’a pas été résolu par les dispositions prévues, j’ai une autre hypothèse qui peut aussi intéresser d’autres lecteurs. Il se peut qu’il s’agisse du phénomène de "vaporlock", un tampon de vapeur (voir : http://pboursin.club.fr/bonus/2cv1964/2cv32.htm) qui peut se produire dans les canalisations ou dans le carburateur quand ils sont trop chauds. Si c’est le carburateur qui est en cause en général un joint plus épais (ou deux voire trois joints superposés) à la fixation sur la culasse ou sur la pipe d’admission permettent d’améliorer nettement les choses. S’il s’agit de la canalisation il faut veiller à éviter les coudes et les passages près de points chauds. Bien cordialement Patrick Tallon Voir en ligne :

http://pboursin.club.fr/

10 janvier 22:50, par Raymond Jean Bonjour Monsieur Patrick Tallon, Mieux vaut tard que jamais, dit-on. Aussi, allons-nous transmettre vos précieux renseignements à notre lecteur et laisser en ligne votre message dont le contenu me semble tout à fait vraissemblable. Merci et Bonne Année 2009, sans oublier que nos pages vous sont largement ouvertes si vous souhaiter nous parler d’Automobile ou de tout autre sujet. Bien cordialement, La Rédaction.

22 août 2008 15:37, par alain je cherche des photos des phares avant -arriére et en général de toute la carrosserie pour remettre en etat avec un ami une rosengardt cabriolet LR4

Merci à vous

22 août 2008 19:42, par Raymond Jean Bonjour et merci de votre fidèlité, il y à quelques photos sur le net. Nous pouvons vous en adresser par mail. pour info sur le Cab de notre article et de cette époque, les phares étaient des "marchal" chromés à verres plats.

LA LENTERNE ETAIT EN HAUT ; pour l’arrière, seule la plaque d’immat était éclairée par un feu rouge en haut de plaque qui se trouvait sur l’aille AR/G.Nous pouvons vous indiquer le dessin de la plaque. Je reste à votre écoute ? Bien Cordialement. Raymond Jean.

24 janvier 12:01 j ai moi meme deux cabriolet rosengart une de1937 et une de 1951 en etat

24 janvier 12:15 j ai moi meme deux rosengart cabrioleten etat parfait Voir en ligne : http://rosengart LR4 N2 CABRIOLET(1)

24 janvier 23:36, par Jean-Raymond Cher Amateur de Rosengart, venez donc nous parler de vos voitures, contactez moi si vous le voulez sur : redaction@valeurs-francaises.fr Cordialement, Jean-Raymond.

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Raymond de Cagny