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lundi 19 janvier 2009
LES LABORATOIRES PHARMACEUTIQUES
C’est grâce à eux que nous sommes approvisionnés en médicaments et remèdes de toutes sortes, utiles ou inutiles, d’urgence ou de confort.
Ils font la pluie ou le beau temps sur notre mauvaise ou bonne santé.
La logique n’est pas toujours leur qualité principale, mais leur richesse est tirée de nos besoins.
Si vous êtes en traitement pour une durée illimitée, exemple : médicament contre l’hyper tension artérielle, prescription à une gélule par jour. La boîte délivrée est de 28 gélules.
Bien entendu vous êtes en manque pour les mois de 30 et 31 jours. (28 jours ce ne sont que les mois de février).
Si vous avez un médecin économe pour la CPAM, vous le rencontrez tous les 3 mois pour vérifier la stabilité de votre tension artérielle.
Nous allons faire une pose pour effectuer un calcul simple et rapide. Sur 3 mois, il vous manque 7 gélules
Que ferez-vous ?
Vous pourrez vous rendre au cabinet de votre praticien ( si, pas trop éloigné ). Peut-être sa secrétaire pourra ( entre 2 de ses clients ) lui demander d’établir une ordonnance complémentaire gratuite.
Si, votre docteur est trop loin, vous téléphonerez peut-être à sa secrétaire pour qu’elle vous envoie cette ordonnance.
Peut-être votre pharmacien vous avancera-t-il une boîte de 28 dragées, sans ordonnance, au vu de la dernière, ( à régulariser lors de votre prochaine visite à votre bon docteur ).
Ne pensez-vous pas qu’il serait judicieux de la part de nos laboratoires ( qui ne sont pas nationaux ) de conditionner certaines catégories de médicaments pour 31 jours, au lieu de 28 ? Surtout qu’Ils poussent leur sollicitude à porter sur les plaquettes, les jours de la semaine !…
4 plaquettes x 7 jours = 28 jours . S’ils décidaient de porter ce chiffre à 31 jours, Ils seraient obligés de fournir une plaquette qui ne servirait qu’à 4 jours – lundi, mardi, mercredi, jeudi ! Quelle histoire, Quel gâchis pour le Laboratoire !…
Pour un même médicament, il arrive que vous ayez une grosse boîte pour 3 mois. Stupéfaction, les jours ne sont pas mentionnés comme sur ceux de la boîte des 28 jours !… Etonnant, non ?… Comme aurait pu dire Monsieur Cyclopède.
Les Laboratoires pharmaceutiques, par contre, n’hésitent pas à changer les emballages, ils en ont les moyens, à chaque fois qu’ils en ont décidé ainsi, peut-être pour moderniser la présentation à laquelle étaient habitués les vieux clients. Ils pourraient, par la même occasion, faire imprimer de façon visible et lisible, la date de péremption. Celle-ci ne peut être repérée que par un œil de lynx….
Parlons un peu de génériques, nous les payons moins chers, mais notre CPAM nationale nous " pique " quand même une amende sur leurs remboursement. Les Séniors ne reconnaissent pas l’emballage, ni les noms de leurs médicaments d’origine, ni les noms de génériques, noms " à coucher dehors avec un billet de logement " comme le dit un vieil adage.
Lorsque le pharmacien ou ses assistantes sont sympa, ils écrivent l’ancien nom sur le boîtage du générique. Aussi les Séniors argentés préfèrent-ils les anciens médicaments plus chers et moins remboursés. Nos Laboratoires ne sont pas contre, bien sûr !
Mon pharmacien et ses collaboratrices sont , par le fait, ds êtres exceptionnels. Ils prennent votre ordonnance, établissent sur ordinateur votre feuille de soins, vous la font signer et la portent directement au Centre de Sécurité sociale à quelques km de mon village.
C’est t’y pas sympa ça !
Ode
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Raymond de Cagny