Le Pavé dans la Mare

Les Français, comme à chaque élection présidentielle, souhaitent un profond changement, à une condition toutefois, que ce changement touche n’importe quoi et n’importe qui, sauf eux.

Le nouvel élu était attendu comme le Messie… Mais si !..

La France allait si mal, ravagée par la mise en place d’une politique d’influence étrangère, destinée à annihiler son économie, sa puissance et sa souveraineté.

Cette élection tombait à pic. Encore fallait-il qu’elle ne soit plus soumise aux conditions de restriction du nombre des candidats, de manière à ce que les mêmes se partagent le gâteau interdit d’accès aux autres valeurs.

Il est plus que vraisemblable, qu’il se trouve dans notre pays, un minimum de 500 candidats, dont la plus grande partie serait en mesure de redresser la Nation.

La sélection pourrait se faire d’abord de manière départementale (profitant que nos départements existent encore avant qu’un maniaque anti-français ne suggère de les supprimer) et régionale, pour terminer par le suffrage universel.

Cette solution permettrait aux Français de choisir sans avoir à subir l’influence de quelques-uns, leur rabachant qu’il n’y a que deux candidats possibles dans un pays où vivent environ cinquante millions de Français.

Puisqu’il parait que nous sommes dans un pays d’égalité, il pourrait être convenu que le budget de chaque candidat serait d’un même montant, financé par la Région de laquelle il est issu.

Ces Régions, dont l’intérêt commun est l’économie seraient garantes des dépassements abusifs des budgets de campagnes électorales.

Enfin toujours dans un esprit d’équité et du respect des droits de l’homme, chaque Français devrait avoir le droit de présenter sa candidature à une élection nationale, dès lors qu’il n’a jamais été condamné pour fait grave.

Pour en revenir à notre actuel Président, il a séduit 53 % des Français. C’est un peu moins que les 55% de ceux qui étaient résolument contre l’Europe et qui sont, si l’on écoute et entend aujourd’hui l’homme de la rue, certainement beaucoup plus près des 75% que des 55% de l’époque.

Les Français avaient et ont un réel besoin d’un Dirigeant créatif, imaginatif et déterminé, pour remettre le pays sur ses rails.

Le fait, entre autres, d’enclencher des réformes telles les retraites de certains privilégiés, par rapport à d’autres, de les retrouver dans la rue et de faire marche arrière, semble discréditer le Président qui était pourtant si bien parti.

Certains, comparant notre Président à un grand sportif coureur à pied, disent qu’il est un excellent coureur sur 400 mètres, mais qu’il n’est pas un coureur de fond.

Puisque, dans notre monde, tout peut se faire et se défaire, pourquoi ne pas se séparer des mauvais conseillers, prendre des décisions soi-même, en supporter toutes les conséquences, écouter les Français, en commençant par refaire un référendum sur le OUI ou NON à l’Europe et s’en tenir, quoiqu il en coûte au souhait du peuple.

Gageons, alors, que le Président aurait déjà gagné ses élections de 2012, Autrement…

Raymond de Cagny. 11 février 2008.