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Livres et auteurs préférés

J’ai lu pour vous "Les Joyeux guérissent toujours"

dimanche 13 mai 2012

J’ai lu pour vous….

Les Joyeux guérissent toujours

Patrick Sébastien

C’est une citation de Rabelais qui fut lui aussi un joyeux luron bien qu’ecclésiastique et père de famille en même temps !..

C’est un livre broché de 274 pages, imprimé en Mars 2012 à La Flèche, paru chez Oh Editions.

Que dire de l’Auteur ?

Le Monde entier le connait, il connait des Artistes de Music Hall du Monde entier. La vie ne l’a pas épargné. La maxime qu’il a donnée à son écrit le dépeint parfaitement. (mon père disait communément "La vie est une tartine de M…e, on en mange une tartine tous les jours ! ")

La couverture de son livre est noire et glacée avec le visage blond et malicieux de notre humoriste, écrivain, chansonnier, clown, imitateur, grand créateur de canulars, etc…

La bande annonce bleue marine porte la phrase " la joie peut sauver de tout. Vivre gai, c’est vivre mieux…Un livre qui fait du bien. Oh

Lisez ce livre…C’est un euphorisant !

Je l’ai lu d’une traite . J’ai eu tort. Il fallait le lire avec modération, en reprendre quand le vent souffle en rafales et surtout quand votre "Teigneux", le vôtre, est là pour vous noircir le paysage.

Juste pour vous mettre l’eau à la bouche je vous cite une de ses anecdotes :

"Ca c’est passé il y a une dizaine d’années sur l’autoroute aux alentours de Rouen, un bruit de sirènes et motos hurleuses m’ont fait signe de m’arrêter"

  Garez-vous là, éteignez le moteur, et montrez-moi vos papiers.
 
  Voilà.
 
  Je vous préviens, je regarde pas la télé !
 
  J’ai traduit sa pensée "il croit que parce qu’il a sa photo dans le journal, il va m’impressionner celui-là, je vais me le faire ! "
 
  Bien ! Nom, profession.
 
  Mais, c’est écrit là, sur mon permis. Il a répété
  Donc, nom, profession ?
 
  De Gaulle…
 
  Bien, je vois que monsieur veut jouer au con.
 
  Ah, non, non, surtout pas. Je joue que quand je suis sûr de gagner. Là, je vois bien que je suis tombé sur plus fort-que moi.

L’autre est intervenu rigolard :
 
  Dis, t’as pas fini de l’emmerder, le Patrick !
 
  Non, mais t’as pas entendu comment il se fout de moi
 
  Mais non, il plaisante. Faut bien rigoler un peu, hein ? Allez, mets lui sa prune vite fait, et laisse-le partir, il a tué personne .
 
  D’accord, mais je ferai un rapport musclé.
 
  C’est ça, ça te changera de ceux que tu as avec ta femme !

Je jure que cette conversation surréaliste a eu lieu au mot près.

Ode


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Raymond de Cagny