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Livres et auteurs préférés

Ode a relu pour vous : P’TIT CLAUDE

lundi 25 janvier 2010

P’tit Claude

d’Eddy Mitchell

Son enfance racontée par lui même.

Pour être franche, j’ai relu, avec grand plaisir "P’tit Claude", qui se cachait au fond de ma bibliothèque personnelle !...

P’tit Claude, c’est de son vrai nom : Claude Moine, alias Mr Schmoll, devenu Eddy Mitchell, puis Monsieur Eddy.

Il a survécu aux yés-yés.

A-t’il choisi ce prénom parce qu’il a adoré Eddie Constantine, en en changeant l’orthographe ? Ou bien le nom de Mitchell, le plus haut sommet des Appalaches, en Caroline du Nord (2O37 m) ?

Toujours est-il qu’il est né un 3 Juillet 1942 à Belleville (PARIS)…

Avant 1994 où est paru "P’tit Claude", aux Editions l’Arbre à Cames, réédité aux Presses Pocket, il avait écrit :

1979 : Galas Galères, autobiographie, Editions Jacques Grancher

1986 : Cocktail story RMC collection souvenirs (recettes de cocktails et Anecdotes sur le Monde showbiz).

En 1956, à 14 ans, il est créateur d’un groupe de rock, "Les Chaussettes noires" au Golf Drouot.

Fou furieux du Cinéma, en particulier américain, en 1952, et durant 16 années, il sera à lui tout seul, "La Dernière séance".

De nos jours, toujours pince-sans rire, il ne craint pas d’évoquer, à la TV, la surdité et l’appareil adéquat pour y remédier !

Lisez, ou comme moi, relisez P’tit Claude…

Dans les années 50, les mômes de la Place des Fêtes (quartier de Paris) se donnent rendez-vous sur les Fortifications : la Jungle…les étrangers… déjà ! Les matelassiers… On y mange, on y boit…

Son attrait pour les BD… le Boiteux, un dur en cavale buté par les flics, le Cinoche…les repas de fin de mois à la maison : vin + eau et sucre avec de la mie de pain…Les Forains à la hauteur du "Clairon" de Belleville…

Pépé, un grand 18 ou 19 ans maxi, costaud, le crâne rasé…Le Marquis qui a des "ronds" et qui propose aux 2 copains, Claude et Marcel, un coup fumant, gros rapport financier, sans danger : arracher la sacoche d’un porteur de banque qui prend le métro, toutes les semaines, même jour, même heure.

Ils s’y préparent consciencieusement, un peu inquiets. Le Marquis ne sera pas très loin, mais caché… Ils arrivent en avance lorsqu’ils aperçoivent le "gus" en question montrant à un quidam sa canne d’où sort une épée !..

Fuite…Le Marquis les rejoint, les insulte. P’tit Claude sort sa matraque de sa poche et le frappe… Attroupement… Ils se sauvent… P’tit Claude jettera sa matraque dans un égout… Tout en courant pour sécher ses larmes.

Son amour pour son père qui sait faire cuire des œufs dans la poêle des œufs et verse dessus du vin rouge !

Sa cachette d’images de "Filles à poils" dans la revue enfantine communiste " Vaillant" entre Pif, Placid ou Muzo !

L’appel aux Armes (28 mois) dans la Marine, en Algérie

Quand il revient, tout a changé, même les francs ! Le Marquis braqueur est devenu Monsieur Jean-Pierre escroqueur à la petite semaine…

P’tit Claude se débrouille à acheter, à bon prix des flippers, jute box, et à les revendre à un autre bon prix ! Ça marche ! Ainsi que le poker. Il amènera sa fiancée Muriel à sa mère, il lui dira, avant d’entrer " Mademoiselle, quelques conseils : essuie tes pieds…" et Muriel de faire suivre par " je mouche mon nez et je dis bonjour à la dame " !...

A lire ou à relire, c’est quelque chose l’enfance et l’Ado de Monsieur Eddy racontée par lui-même avec son humour et son franc parlé d’homme de 1994.

Ode


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Raymond de Cagny