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mardi 17 février 2009

Merveilleuse Fiat 500 cliquer sur l’icône pour écouter

MP3 - 2.8 Mo

Jeune couple avec deux enfants, traversant une période de récession, pour nous en tout cas, nous nous sommes rabattus, un jour, sur une Fiat 500 d’occasion. Economie oblige. Cette merveilleuse petite voiture nous a permis de parcourir des milliers de kilomètres sans le moindre incident.

Elle m’a permis de me déplacer professionnellement et familialement à moindre frais.

En prenant 20 l d’essence, il m’était possible de rouler toute une semaine. J’avais parfois l’impression qu’elle fabriquait le carburant plutôt que de le consommer.

De toute ma vie, j’ai été amateur de voitures et j’ai trouvé en chacune d’entre elles les bons côtés qu’elle pouvait offrir.

Le principal pour moi était d’avoir un volant entre les mains, pour le reste, réparations, remise en état, carrosserie ou mécanique, j’en faisais mon affaire.

A l’époque, le plus grand nombre d’automobilistes faisait de même.

Chacun entretenait sa voiture, de la vidange au lustrage, en passant par les courroies de « ventilo », les charbons de dynamo, le bendix du démarreur, ou bien encore une soudure à l’étain sur le radiateur.

Nous, Automobilistes d’autres fois, étions capables de nous sortir d’à peu près toutes situations.

Tout y passait pour avoir la satisfaction de rouler dans une voiture en parfait état.

Il faut le dire aussi, nous ne partions jamais sans notre caisse à outils.

C’est d’ailleurs à la manière dont les outils, eux-mêmes, étaient nettoyés et rangés après chaque utilisation que l’on appréciait le sérieux de leur utilisateur.

Celui qui ne respectait pas ses outils était considéré comme un « bricoleur », alors que les autres étaient semblables à de véritables professionnels, à cette différence près, qu’ils travaillaient beaucoup moins vite.

D’abord par plaisir de contempler le travail bien fait et aussi de partager sa passion avec quelques voisins ou passants admiratifs.

A l’époque, la plupart des réparations se pratiquaient dans la rue.

Anecdote :

Lorsque j’ai été un peu plus fortuné et que j’avais les relations nécessaires pour monter un groupe industriel, j’ai pensé, quelques années après l’arrêt de la chaîne de fabrication de la Fiat 500, racheter l’outil de production pour continuer sa fabrication en Amérique du Sud, comme cela s’était fait précédemment pour les « Ariane et Versailles ». Malheureusement, Fiat n’a pas donné suite à mon offre.

A très bientôt pour de nouvelles aventures sur la grand route des Automobilistes.

Votre Jean Raymond. Très belles photos empruntées sur le net.


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Raymond de Cagny