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L’Automobile et la Corse

dimanche 13 septembre 2015

En voiture, soyez vigilant ! Votre permis de conduire est en danger !

JPG - 14.5 ko

photos internet

L’Automobile et la Corse,

cliquer pour écouter :

MP3 - 7.1 Mo

Dans les années 70, alors responsable du réseau de Concessionnaires Audi France, et non pas Audi "hexagone" comme le disent certains anti français, qui excluent du même coup la Corse, nos Antilles, l’Île de Ré … J’en passe et des meilleures.

J’avais rendu visite à notre Concessionnaire. Il représentait notre Marque de manière exclusive pour toute la Corse.

C’était un Belge !

Il avait quitté sa Belgique natale pour entrer chez Ford USA, au service "Courses".

Puis, après être resté quelques années dans cet important Groupe automobile, il avait eu la nostalgie de l’Europe et avait décidé de s’installer au soleil.

Il bénéficiait d’une belle installation à Ajaccio.

Précurseur de ce qui allait se passer quelques années plus tard sur le continent "grâce ou à cause" de l’Europe, il regroupait dans son Établissement, Audi, Mercedes, et Honda.

Il est évident qu’avec une telle enseigne en exclusivité sur l’Île, Il devait être, sur le plan professionnel en tous cas, heureux comme un Roi.

Je n’étais jamais allé en Corse et je fus ébloui par la beauté du paysage.

On comprend au premier coup d’œil que le plus grand nombre veut préserver cette beauté naturelle et la mettre à l’écart de quelques promoteurs envahissants et avides d’argent.

Dommage que Paris ne soit pas en Corse.

Après avoir visité ses installations modernes et bien tenues, nous avons traité les dossiers en cours.

Notre travail terminé, vers 22 heures, il m’invita à dîner sur les Îles Sanguinaires. Je garde en moi un souvenir inoubliable de cette douce soirée de juin.

En bout d’Île, une brise légère d’air marin nous apportait un bien être difficile à décrire.

C’était de ces moments de la vie où l’on voudrait pouvoir appuyer sur un bouton pour que tout s’arrête.

Mon compagnon était des plus agréables. Il savait, me semblait-il en tout cas, profiter de la vie et du moment qui passe.

Après avoir dîné et prolongé la soirée, il m’invita à prendre un dernier verre chez lui.

Il habitait un appartement confortable dans un immeuble agréable proche de la mer.

Nous sommes restés un moment sur le balcon, notre verre à la main à contempler le paysage agrémenté d’un léger roulis provenant des vagues qui venaient s’échouer sur le sable.

Puis, comme tout a une fin, il me raccompagna à pied, jusqu’à mon hôtel.

Le lendemain matin, je devais me diriger vers Bastia pour prendre mon avion en fin d’après midi.

J’allais vers la gare emprunter la Micheline qui me mènerait vers ma nouvelle destination.

Celle-ci était aussi bondée que les métros parisiens aux heures d’affluence, si bien qu’il m’arrivait, dans certains virages, d’être carrément soulevé du sol et maintenu de part et d’autre par les voyageurs qui m’entouraient.

La particularité de ce train, à l’époque, était qu’il circulait sur une voie unique.

L’un partait de Bastia lorsque l’autre partait d’Ajaccio. Chacun montait vers le haut de l’Île et là, sur quelques dizaines de mètres, la voie était double pour permettre aux deux trains de se croiser.

Il fallait, bien entendu, qu’à chaque voyage, le premier des deux trains arrivé, attende l’autre. Ce matin là, notre train étant le premier, les voyageurs dont j’étais en profitèrent pour sortir se dégourdir les jambes.

Quant à moi, même si je n’avais pas voulu descendre, porté par cette marée humaine, je me suis retrouvé à quai.

Là, mon inquiétude s’est éveillée, j’ai vu le machiniste tourner la manivelle d’un téléphone "d’époque" qui semblerait préhistorique aujourd’hui à nos "Ados" comme ils disent.

Je compris que le machiniste disait à son correspondant que son train avait un problème de compresseur et de freins.

Immédiatement mon instinct de conservation se mit en route à la vitesse de l’éclair.

Je me suis dit, puisque nous avions monté depuis notre départ d’Ajaccio, nous allions redescendre maintenant sur Bastia. Certains trains n’avaient pu s’arrêter en gare du nord de Paris !

Aussi, me trouvant sur une Île, il m’était permis de penser que notre autorail pourrait bien se projeter dans La mer !

Je vis notre machiniste donner quelques coups de marteau ici et là, mais ce n’était pas rassurant pour autant.

Autour de moi, quelques voyageurs s’exprimaient en Corse, je comprenais le mot inquiétant de "compressor".

Le train venant de Bastia arriva et s’arrêta. Nous avons été alors invités à nous "entasser" à nouveau dans notre wagon.

Je m’arrangeai pour monter le dernier. J’étais alors écrasé contre la porte.

Notre autorail démarra en douceur et augmenta sa vitesse au fur et à mesure que la pente s’accentuait.

Pour comble, le moteur diesel crachait une fumée noire et grasse qui pénétrait dans le wagon où l’air - si l’on peut encore appeler cela de l’air - devenait de plus en plus irrespirable.

Dans les courbes, nul besoin de travailler à la compagnie des chemins de fer corses pour comprendre que les freins étaient utilisés le moins possible pour les faire durer le plus longtemps possible.

Il y eu quelques arrêts avant d’arriver à Bastia, puis ce fut la "libération".

Ouf ! Quel voyage !.. Je me promis que si je devais revenir sur cette Île Magnifique, je louerais une voiture.

Pour me détendre un peu je téléphonai à un ami Corse que j’avais connu en région parisienne où il tenait un café appelé "Au Bon Accueil" à Fresnes.

Antoine Névianni, dit Toni.

Il résidait à "Cima Rosa" que je traduisais par "les Cimes Roses".

Il me retrouva à l’aéroport où nous avons bavardé avec grand plaisir de nous revoir.

Le temps passa si vite que l’embarquement était terminé. J’ai bien failli louper mon avion lorsque nous nous sommes séparés.

L’avion s’est posé à Marseille. Je dus prendre le train pour rejoindre Nice où j’avais laissé mon Coupé Audi 100 LS que j’ai retrouvé avec un plaisir infini. Pour moi, aucun train ni aucun avion ne vaudra jamais la liberté qu’offre la voiture.

Quel plaisir de se glisser derrière le volant de quelque voiture que ce soit, pourvu que ça roule !

Votre ami, Jean Raymond.


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Raymond de Cagny

1 Message

  • L’Automobile et la Corse

    18 octobre 2015 23:39, par Felix
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