Autos-Avions-Passion

SIMCA

ARONDE 1953, 1957, OCÉANE cabriolet 1957, P 60.

Ces voitures étaient élégantes, bien finies et permettaient aux clients (que l’on respectait et que l’on ne se serait jamais permis de traiter de (CONsommateurs), de choisir les couleurs intérieures et extérieures grâce à une palette offrant les choix les plus variés.

A l’époque, SIMCA s’était même offert le luxe de proposer à ses CLIENTS la possibilité d’un suivi de chaîne de production qui permettait à chacun de savoir où en était son véhicule.

Ne jamais confondre CLIENT et CONSOMMATEUR.

Ces voitures étaient agréables à conduire, souples, bénéficiant d’une direction à galet et d’une vis sans fin, beaucoup plus douce que les crémaillères qui équipaient notamment les CITROËN. En conduisant ces ARONDES, ou P 60, on pouvait s’imaginer conduire une petite américaine.

Grand amateur des cabriolets, je n’ai pu résister à la tentation et me suis offert une OCÉANE. Ce cabriolet n’avait pas vocation d’être une sportive, mais elle était élégante et raffinée.

Son poids et la faiblesse de son moteur ne lui permettaient pas de rivaliser avec les anglaises ou italiennes de l’époque.

M. PIGOZZI, propriétaire de la marque, nous avait expliqué aux cours d’une réunion de travail, que l’OCÉANE ou le coupé PLEIN CIEL vendus en dessous de leurs prix de revient, étaient un investissement publicitaire destiné à pénétrer une clientèle aisée habituellement attirée par les sportives anglaises ou italiennes.

Le fait d’avoir une SIMCA dans la famille grâce à l’OCÉANE ou au PLEIN CIEL devrait permettre selon lui, l’écoulement dans ces mêmes familles, des autres modèles de la gamme.

J’ai sillonné les routes avec mon OCÉANE avec plaisir.

Que les collectionneurs qui envisagent d’acquérir l’une d’entre elle, après les expertises d’usage ne se privent pas.

Bonne route à toutes et tous. Votre Raymond Jean.

PHOTOS INTERNET.

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