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Le Pavé dans la Mare

Archives éditorial (n°6) "ATTALI ou ATTILA"

dimanche 6 avril 2008

Lisible ou audible selon votre choix. Pour écouter, cliquer sur l’icône

MP3 - 5 Mo

Doit-on dire : Rapport ATTALI où Rapport ATTILA ?

Pendant la campagne présidentielle, il était apparu à une majorité d’électeurs que le candidat SARKOZY ne manquait pas d’imagination pour redresser le Pays.

La preuve, le résultat de l’élection.

Puis, les commissions coûteuses et inutiles se succédèrent, pour finalement et heureusement, être aussi vite abandonnées.

Quant au fameux rapport Attali, de quoi s’étouffer à cause de son inutilité, des dépenses faramineuses qu’il a coûté a une France exsangue et une fois de plus aux contribuables victimes de l’orgueil de ces « je sais tout » non seulement inutiles, ce qui ne serait que demi-mal, mais de surcroît nuisibles.

Cette commission, confiée au Seigneur ATTALI pour ne pas dire ATTILA, qui s’est immédiatement entouré de 45 conseillers, grassement payés toujours sur le dos du malheureux contribuable dans une France déjà ruinée.

Ceux-ci, à leur tour, ont réuni des dizaines et des dizaines d’inutiles grassement dédommagés, nourris et logés, pour la plupart d’entre eux, dans des hôtels de luxe, puisque Monsieur ATTALI se vente d’avoir invité des étrangers pour redresser la France, pendant que la mènagère se demande comment elle va pouvoir remplir son panier aujourd’hui.

Ne soyons pas étonnés d’un tel comportement de gaspillage, ainsi que le décrit très bien Monsieur François de Closet dans son livre, la France a commencé sa faillite il y a 25 ans, donc en 1983, avec un endettement de 20% par an, alors que les menteurs ne nous en annonçaient que 3%.

Aujourd’hui, à nous de payer la note.

Je ne vous rappellerai pas qui a « malheureusement pour la France et les Français » été élu à la tête de la nation à cette époque et dont l’Eminence grise était un certain ATTALI !!!

Pendant ce temps perdu, on a assisté aussi à quelques défilés de minorités éparpillés dans la rue, conduisant le gouvernement à reporter à perpète les grands projets de réformes indispensables.

Ceci présage qu’ils ne seront pas appliqués, car on imagine mal dans ces conditions, un deuxième mandat présidentiel dès lors que les promesses n’auront pas été tenues.

Les Français ont la déception en horreur et bien vite les sondages se sont écroulés.

Le Président Sarkozy a certainement des qualités pour diriger une équipe, encore faudrait-il que celle-ci s’abstienne de raconter dans les médias des inepties aux Français qui ne sont pas prèts à les accepter.

Le Président a certainement suffisamment de bons sens pour reconnaître que depuis le début de sa présidence, il a commis pas mal d’erreurs, notamment en accordant trop de temps à des problèmes isolés n’intéressant en aucune manière la majorité qui l’a élu.

Les électeurs lui ont accordé leur confiance temporairement pour qu’il fasse ses preuves et qu’il démontre sa capacité à travailler pour la majorité du peuple, dans une France en faillite.

Pour le moment, aucune action d’importance n’est à porter à son actif, bien au contraire, ainsi que le démontre la perte de confiance des Français à son égard.

On entend parfois des personnages de son entourage essayer de rassurer le peuple en ajoutant, bien à tort, que de toute façon le Président a été élu pour un quinquennat.

Certes cela est vrai, mais dans l’état d’urgence dans laquelle se trouve notre Pays, il semble difficile de croire qu’il patientera encore 4 ans sans que rien de concret au niveau du pouvoir d’achat ne se passe.

Nous sommes, contrairement aux politiques toujours contents d’eux-mêmes, attentifs aux réflexions de l’homme de la rue et nous ne faisons ici que rapporter ce que nous entendons.

Raymond de Cagny


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Raymond de Cagny