Dans la même rubrique
Annonces

Toutes les annonces

Meubles de Demeure Familiale à Vendre

MEUBLES A VENDRE clic sur suite article pour voir photos Coffre (bureau) (...)

Publier une annonce

Accueil du site > La Tribune des Valeurs > Alphonse Allais suite et fin.

La Tribune des Valeurs

Alphonse Allais suite et fin.

samedi 16 avril 2011

Alphonse Allais

Au lycée d’Honfleur, mauvais élève, il n’avait pas gardé un bon souvenir d’un professeur nommé Boudin.

Il annonça la nomination de la légion d’honneur de l’excellent homme avec ce commentaire "La France entière est heureuse de voir récompensé son mérite. M. Boudin est, comme chacun le sait, l’inventeur du ressort du même nom. "

Aussitôt démenti de M. Boudin.

Allais de rectifier : "Contrairement à ce que nous écrivions dans notre précédent numéro, M. Boudin n’a jamais rien inventé, pas même le ressort qui porte son nom"

Alphonse Allais faisait rire, mais il était lugubre et ne riait jamais. Ecrivant toujours au Café, il s’adonna à l’absinthe.

Il épousa en 1894 Marguerite qui n’avait que 24 ans.

En 1905, il eut une phlébite. Malgré l’ordre de son médecin de rester 6 mois au lit, il s’en fut, comme chaque jour, au Café. Fatigué, il demanda à un ami de le reconduire. Il fit une dernière blague à cet ami "Demain, je serai mort ! "

Le lendemain 28 Octobre, vers 8 heures, il mourrait d’une embolie foudroyante.

Quelques uns de ses dires :

Je ne suis pas de ceux qui s’imaginent qu’il suffit d’ouvrir la bouche pour que des alouettes y tombent rôties, mais tout de même, j’ouvre la bouche de temps en temps…

Le café est un breuvage qui fait dormir quand on n’en prend pas !

La mer est salée parce qu’il y a des morues dedans, si elle ne déborde pas malgré tous les fleuves qui s’y jettent, c’est parce qu’il y a aussi des éponges !

Un impôt qui devrait rentrer facilement, c’est celui sur les portes et fenêtres (A soumettre à notre ministre des Finances pour faire baisser la dette publique.)

Dieu a agi sagement en plaçant la naissance avant la mort. Sans cela que saurait-on de la vie ?

Tout est dans tout, et vice-versa…

Que la vie serait triste sans Allais ! Merci Seigneur ! Allais, lui, Ah ! Allais, lui, Ah !

Ode


Réagissez à cet article, votre avis nous intéresse :
redaction@valeurs-francaises.fr

Raymond de Cagny