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La Tribune des Valeurs

Robert Hossein

samedi 30 juillet 2011

Hommage

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MP3 - 2.6 Mo

J’aime lire les autobiographies, surtout celles d’Êtres exceptionnels.

Il y a plusieurs années, mon mari m’avait offert « LA NOSTALGE » écrit par M. Robert Hossein, paru chez Lafon.

Pourquoi dans cette rubrique ? Je vais vous dire ce que je trouve de fabuleux dans le début du parcourt de cet homme.

Parce que je l’aime depuis ses premiers temps.

Parce qu’il a en lui les espaces de la Russie primitive, l’âme que l’on dit “slave”.

Parce qu’il est chasseur et loup en même temps.

Parce que sa “nostalge” c’est mon “vague à l’âme” à moi quand je replonge dans mes souvenirs d’enfance.

Parce qu’il a marché, rêvé dans des quartiers que j’ai connus et aimés : St Germain des Prés, le Luxembourg et ses chaisières…

Parce qu’il a aimé le cinéma avant d’en faire…

Parce que j’ai aimé le cinéma, sans en faire, jusqu’à voir 2 films dans le même après-midi, ou bien à rester pour la deuxième séance.

Parce que moi aussi, j’ai fait du chewing-gum avec des grains de blé que je mâchais…

Parce que j’ai l’âge de M. Hossein ; que son énergie à imaginer, à créer, à mettre en scène, à diriger ses spectacles est intacte.

Parce que l’annonce d’un spectacle à venir est plus qu’un fait divers, et que les locations se font très vite…

Parce qu’il a connu Verrières le Buisson autrefois et que j’y demeure depuis 30 ans.

Parce qu’il a écrit que dans sa scolarité, le portrait de de Gaulle remplaça celui de Pétain.

Parce que ,moi, dans mon pensionnat des Servantes du Sacré Cœur, sous le buis béni des Rameaux, le même transfert s’est opéré, en même temps que le sien à Verrières…

Parce que St Germain des Prés c’était, à son époque et à la mienne, un mini paradis, avec des minis restaurants : dans une mini rue s’en trouvait un : L’œuf à cheval. On vous servait des œufs de toutes les manières : à la coque, au plat, durs, en omelette, mais vous vous asseyiez à cheval sur votre chaise ou tabouret bas devant votre assiette…Étonnant, non ?

On s’amusait ferme à St Germain, bien sûr, nous avions connu la guerre, ses privations et même les malheurs.

Des amis se marièrent à l’Église bien connue. Après la haie d’honneur où furent brandies des cannes de toutes sortes, eut lieu la cérémonie.

Lorsque nos amis nouveaux mariés tournèrent le dos à l’autel, pour sortir, ils virent avec stupeur courir vers eux trois bambins de 3 à 5 ans criant : Papa, Papa !.. Voilà comment nous étions à cette paix retrouvée, et voilà l’travail !...

Mais si vous aimez les variations dans une vie, retrouvez-moi la semaine prochaine, pour le parcours semé d’embûches qu’a suivi M. Hossein, de « voyou » malgré lui, de Peyrac, aux Théâtres qu’il voulut populaires.

Ode à suivre


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Raymond de Cagny