La Tribune des Valeurs

Monsieur HOSSEIN suite

cliquer pour écouter :

Avec Vadim, en 1962, il tourna "Le Repos du guerrier" et "Le Vice et la Vertu", deux films totalement différents.

Plus tard, en 1981, il tournera avec Lelouch "Les Uns et les Autres" assez désappointé de tourner une scène sans préparation . Lelouch le fait se dépêcher de courir avant le coucher du soleil dont il avait besoin, pour seulement aller s’asseoir sur un banc, de dos, auprès de sa mère atteinte de folie…

Ce fut l’une des plus belles scènes de ce film ; et Lelouch de lui dire "Eh bien, t’en as fait des histoires pour si peu de choses, tu n’crois pas" ?

En 1963, il fut membre du Jury au Festival de Cannes, dont il aimait l’atmosphère particulière.

Puis arriva le temps du "Diable boiteux" Ses aventures durèrent 5 ans….

1964 : "Angélique Marquise des Anges" 1965 : "Merveilleuse Angélique" où il n’apparait pas. 1966 : "Angélique et le Roi" 1967 : "Indomptable Angélique" 1968 : "Angélique et le Sultan"

Toujours rediffusés avec succès ( pour moi, je viens de les revoir pour la énième fois !)

Durant l’année 1965 , il a tourné "La Seconde Vérité" avec Michèle Morgan, puis "Le Tonnerre de Dieu" avec Jean Gabin et Michèle Mercier. Cette dernière lui en a voulu de ne pas lui avoir fait signe lorsqu’il a monté en Grand Spectacle (1995 / 1996 ) "Angélique Marquise des Anges"

Pour Monsieur Hossein, le film qui existe c’est celui qu’il a fait en noir et blanc "Le Vampire de Düsseldorf" en 1964 ; Il était acteur et son père avait écrit la musique.

Il a été tourné avec des petits moyens, en banlieue, à Versailles et Madrid, pas de prises en Allemagne. C’est Bertrand Tavernier qui en a assuré le lancement lorsqu’il était journaliste de cinéma.

Pour la Presse et les Critiques, ce film "exista" et ils furent unanimes à saluer le travail.

Quant à ses rapports, en 1966, avec Marguerite Duras au cours du tournage de "La Musica" à Deauville, ils étaient excentiques, c’est le moins que l’on puisse dire ! Elle avait tendance à le considérer avec une sorte d’affection condescendante, lui déclarant tout cru " Vous êtes un Don Juan de bazar, un Casanova pour midinettes" !

Ode à suivre