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La Tribune des Valeurs

Robert Hossein 18

mardi 26 mai 2009

Jésus et Monsieur Hossein

Cliquer pour écouter :

MP3 - 2.9 Mo

Monsieur HOSSEIN

Après le grand succès de Notre-Dame de Paris, la Direction du Palais des Sports voulu monter ‘Les Misérables’ en comédie musicale.

Au départ, Monsieur HOSSEIN a refusé. Ensuite …

C’était en 1983.

A l’époque, sur Europe 1, cette œuvre traitée en musique sous la houlette de C.M. Schönberg et A. Boublil était aux premières places du hit-parade.

Les deux hommes se sont attaqués aux textes. Monsieur HOSSEIN a donc monté ce spectacle.

Venait d’arriver une technique inovante : les micros HF, à dissimuler dans les cheveux des comédiens-chanteurs. Plus de fils emmêlés…

Toujours Jean Mandaroux aux commandes : décors de misères, grilles, barricades, escaliers coulissants, fauteuil ou mourrait Jean Valjean…

L’esprit de l’œuvre était là, au bout de 20 mois de travail, dont 2 de répétitions.

410.960 spectateurs en ont fait le succès et ce succès passa nos frontières.

Monsieur HOSSEIN est un homme qui a la foi, il dit ‘Je crois en Dieu, parce que je crois en les hommes’.

Fasciné par Dieu fait homme par son fils Jésus, il a voulu traiter le sujet. Il aurait aimé le créer avant ‘Les Misérables’.

Les producteurs n’y croyaient pas. Ils lui parlaient de Bonaparte. Ils redoutaient que l’on prit le Palais des Sports pour une grande église !

Il a fini par les cathéchiser et à leur adjoindre J.L Lagardère de Hachette Première, et l’UGC.

‘Un Homme nommé Jésus’ fut donc programmé du 20 Novembre 1983 au 18 Février 1984, pour 192 représentations.

Pas de scénario, les Evangélistes l’avait déjà écrit !...

Avec Alain Decaux la Fidélité, ils se mirent au tavail pour choisir les scènes essentielles. L’ambiance des répétitions était recueillie…

Il fut, bien sûr attaqué. Fait étrange les plus hargneux furent les journaux catholiques ! ‘il jouait les marchands du Temple’…

Monseigneur Lustiger et Di Falco le soutinrent…

Les spectateurs croyants ou non virent ce spectacle.

Les décors n’étaient plus du fidèle et génial Jean Mandaroux. Il était parti rejoindre le héros du spectacle dans ses verts pâturages, avant la Première…

Ce furent François Comtet et Francis Robin qui réalisèrent une suite de falaises percées de grottes, une suite de roches. Il fallut 35 semi-remorques pour acheminer ces décors, en 10 jours et 18 compagnons sur 2 équipes pour leur mise en place.

Ode

A suivre


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Raymond de Cagny