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Vie d’hier et d’aujourd’hui

CES PLANTES 19

dimanche 8 novembre 2009

CES PLANTES QUI VOUS VEULENT DU BIEN

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MP3 - 4.3 Mo

LE LIN (Linum usitatissimum)

Famille des Linacées

C’est une plante annuelle qui grandit très rapidement ( 100 jours environ du semis à la récolte )

Sa tige est haute et fine. Ses feuilles sont étroites et d’un beau vert. Ses fleurs à 5 pétales sont bleues d’azur. Elles donneront des graines dans de petites capsules. Ces graines sont finement allongées, brillantes et d’un brun clair.

Le lin est bivalent. Sa tige donne le fameux fil de lin, sa graine a des propriétés médicinales.

Le lin textile n’est pas moissonné. Il est arraché par des machines spéciales. Il subit ensuite le rouissage : ses fibres sont humidifiées, liées directement sur le champs en javelles afin qu’elles sèchent. Elles sont battues pour éliminer le bois en petites particules qui serviront à fabriquer de l’aggloméré.

Les fibres isolées sont peignées, mises en rubans tordus en mèches, puis filées ou tissées en métier pour les toiles de lin.

L’utilisation du lin remonte à la plus Haute Antiquité. Les momies et leurs bandelettes de tissu de lin en sont la preuve…

De nos jours, le lin textile vient de Russie, première avant la France et la Belgique.

En Phytothérapie, la graine de lin est remarquable par ses vertus thérapeutiques et diététiques, riche en fibres et en huile polyinsaturée.

Elle accélère le transit, lubrifie les selles et augmente leur volume. C’est un laxatif doux et efficace. Elle traite les douleurs abdominales et les colites.

L’huile de ses graines (46 %) possède un fort taux d’acides gras essentiels ( AGE oméga 3) indispensables.

Cette huile participe à la nutrition du cerveau, fluidifie les membranes, améliorant les échanges cellulaires et l’équilibre nerveux. Elle diminue le taux de cholestérol.

Grâce à des AGE oméga 6, elle améliore la qualité de la peau.

Le guide de Phytothérapie des Editions Alpen conseille en posologie 1 à 2 sachets de graines de lin par jour.

LE MARRON d’INDE (Aesculus hippocastanum)

Famille des Sapindacées

Le marronnier d’Inde est originaire des Balkans. Il a été introduit dans nos régions au XVI ème siècle.

C’est un arbre très décoratif. Sa hauteur peut être de 20 mètres pour un tronc d’un mètre de diamètre.

Ses feuilles sont caduques et opposées.

Une feuille a 7 grands folioles formant une palme régulière.

Les gros bourgeons collants d’hiver sont bien connus.

Ses fleurs ont 4 pétales blancs tachés de rouge avec de longues étamines débordant à l’extérieur.

Le fruit dort dans une gaine épineuse qui éclate en éjectant son propriétaire !

Anecdote : Une coutume paysanne veut qu’un marron d’Inde dans la poche délivre des troubles veineux (hémorroïdes et varices).

En Phytothérapie : les bonnes substances sont contenues dans l’écorce. Elles ont en elles un hétéroside coumarinique : l’esculoside actif sur le tonus veineux grâce à sa vitamine P renforçant la résistance des capillaires sanguins en diminuant leur perméabilité.

Les flavonoïdes anti inflamatoires participent à l’amélioration sanguine et soulagent les douleurs hémorroïdaires.

C’est l’écorce qui est criobroyée dans des gélules

Phytofluide (label AB) le propose dans des ampoules buvables adjointe à la feuille d’hamamélis, à la feuille de vigne rouge et à la souche radiante du fragon.

A suivre...

Ode


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Raymond de Cagny