Vie d’hier et d’aujourd’hui

LE BLÉ

Son origine est inconnue, mais le blé est connu depuis la plus haute Antiquité. Un botaniste suisse pensait que sa patrie étaient les régions où coule l’Euphrate , le Kurdistan.

Le blé s’est répandu en Asie, en Europe et les Espagnols ( toujours eux et leurs grands voyages maritimes ) l’apportèrent au Nouveau Monde vers l’an 1500.

Il peut être cultivé partout pourvu que le climat reste tempéré et les pluies modérées.

C’est une plante annuelle.

Son épi comporte un axe aplati et des groupes de fleurs ou épillet en zigzag. A la base de l’épillet : 2 bractées ou glumes. Chaque épillet peut avoir 3 à 5 fleurs avec à leur base 2 glumelles dont l’une se termine par une barbe. Lorsque le blé est battu, les glumes et glumelles deviennent " les balles "

Après fécondation, la fleur du blé devient fruit ou grain, entouré d’une enveloppe ( le son ). Le grain a un sillon sur sa longueur. Cette petite masse farineuse devient farine. A la base du grain se trouve le germe.

La composition de la farine n’est pas simple. La plus grande partie est l’amidon, environ 60%.

Le gluten : 15% ( protéine grisâtre collante et élastique ). Vous avez certainement mâché quelques grains de blé pour faire chewing gum. S’y trouve également : graisse, sels minéraux et 14% d’eau. Ces proportions varient suivant la nature des blés.

Dans les blés durs : plus fort pourcentage de protéines ou substances azotées Dans les blés tendres : plus riches en amidon.

Dans la culture des blés, on trouve les blés d’hiver semés dès l’automne ( octobre ), ce qui les fait germer avec une température supérieure à 6° C et d’atteindre un bon développement avant les grands froids. Ils reprendront leur croissance au printemps et seront moissonnables en juillet.

Les blés de printemps ne sont semés qu’à une température de + 6° C et jusqu’à fin avril.

En Russie, des agronomes soviétiques pratiquent la vernalisation. Cela consiste à soumettre au froid, sous certaines conditions, des semences de blé d’automne qui étaient semées au printemps. Ils obtenaient une plus grande productivité et une meilleure qualité de blé, dans ce Pays aux hivers très rigoureux ;

Autrefois, les semailles se faisaient à la main dans les petits champs morcelés.

Aujourd’hui, les terrains à ensemencer présentent de grandes superficies ( la Beauce pour la France ), les semoirs sont mécaniques.

Durant sa végétation, le blé reste menacé par le gel brusque, la coulure, la chlorose ( étiolement et jaunissement ), la verse ( le blé est versé su le sol par des orages à fortes pluies ), la rouille, le charbon ( champignons ).

Des animaux : mulots, campagnols, corbeaux prélèvent leur nourriture.

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