Vie d’hier et d’aujourd’hui

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LE CYPRES (cupressus sempervirens)

Il est de la famille des Cupressacées.

On le nomme encore : cyprès toujours vert, cyprès pyramidal, cyprès d’Italie, et indigène dans les pays méditerranéens.

Il se dresse jusqu’à une hauteur de 25 mètres .

Son allure ornementale est très appréciée. Il est souvent utilisé comme coupe-vent pour protéger les cultures fragiles, en Provence, il est bien connu.

Les cyprès n’aiment pas les sols humides. Ils sont de variétés nombreuses car originaires des régions méditerranéennes, s’y sont ajoutées les espèces exotiques venues d’Asie : le cyprès horizontal ou de Montpellier, le cyprès toruleux, du Japon : le cyprès à fruit de pois ou sawara et le cyprès japonais ou hinoki.

D’autres espèces viennent d’Amérique : celui de Monterey (il est souvent planté dans le Midi de la France), celui d’Arizona, de Gowen de Californie, de Nutka ou cyprès de l’Alaska, de Lawson du nord de la Californie et du sud-ouest de l’Orégon.

Pour ce qui concerne notre cyprès commun, il porte des feuilles vertes persistantes, formant des écailles sur les rameaux et produisent des petits cônes ligneux et globuleux semblables à des têtes de clous

En phytothérapie, ce sont ses cônes qui sont employés, cryobroyés. Ils sont riches en polyphénols et interviendraient en traitement des troubles vasculaires : varices et hémorroïdes.

Les flavonoïdes qu’ils contiennent sont anti inflammatoires, donc meilleure circulation…veineuse.

ÉCHINACEE (echinacea purpurea)

Elle était connue des Indiens d’Amérique du nord. Ils l’utilisaient pour soigner les morsures de serpents et les plaies.

Au XIXe siècle ce fut la plante la plus utilisée aux USA.

En phytothérapie, c’est la racine qui contient des principes actifs.

Il faut que la racine de cette plante soit arrachée au printemps, après 4 années de culture, avant d’être utilisée comme immunostimulant.

Sa poudre totale, cryobroyée peut être prise au début de chaque hiver pour conforter le système immunitaire.

L’ÉLEUTHÉROCOQUE (eleutherococcus senticosus)

Famille des Araliacées

On la nomme encore : ginseng russe, herbe aux chats ou herbe du diable.

Elle possède des feuilles palmées, des fruits noirs et charnus. Sa racine peut atteindre 1 mètre et contient des stéroïdes.

C’est la panacée millénaire des Chinois.

On en tire malheureusement une drogue.

En phytothérapie, les propriétés de cette racine permettent d’augmenter la vitesse d’exécution, la qualité, la capacité à fournir un effort physique.

Les cosmonautes russes ont mis à profit ses vertus, pour optimiser leur vie dans l’espace…d’où le surnom de ginseng russe. Leurs athlètes en ont employé également…

On dit qu’il renforce la résistance de l’organisme d’une façon constante dans le temps, même après l’arrêt du traitement.

Ce serait l’énergie vitale !...

Ode

A suivre...