Vie d’hier et d’aujourd’hui

L’ORTIE Urtica dioica Grande Ortie ou Ortie dioïque

L’ORTIE brûlante Urtica urens Petite Ortie

La grande ortie peut atteindre 1m20. Elle possède des feuilles opposées, des fleurs verdâtres de 2 sortes (mâles et femelles) portées par des pieds différents.

Toutes ses parties sont couvertes de poils qui coupent la peau. Un liquide s’écoule sur l’épiderme, provoque une brûlure et une minuscule papille rougeâtre démangeante. Sa tige est très droite.

La petite ortie ne dépasse pas 50 cm. Ses feuilles sont plus arrondies et très dentées. Ses fleurs (mâles et femelles se trouvent réunies dans les mêmes grappes. Cette ortie provoque des piqûres plus brûlantes que la précédente.

Autrefois, les fermières hachaient les orties. Mélangées aux graines, elles servaient de nourriture aux oiseaux de basse-cour.

Certains humains la consomment. Ils la consommaient depuis la nuit des temps en soupe.

En phytothérapie, elle est bivalente : racine et partie aérienne. Elle existe en gélule de poudre totale cryobroyée.

Des études ont montré que son rhizome (racine) possède la vertu de réduire les manifestations hypertrophiques (gonflement) de la prostate. Il contient du B- sitostérol. Les stérols agissent directement sur l’hypertrophie. Il existe également en poudre cryobroyée ainsi qu’en ampoule buvable phytofluide, label AB .

Quant à la partie aérienne, elle s’occupe des ongles cassants, de la chute des cheveux, de l’acné grâce au zinc, au fer qu’elle contient. Elle renferme des vitamines du groupe B (B2 – B5 et de l’acide folique) A.C.E, minéraux tels que le magnésium.

Sa racine séchée peut entrer dans une lotion capillaire faite d’eau de vie et d’oignon.

Ode