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Vie d’hier et d’aujourd’hui

champignon 1

lundi 3 novembre 2008

Les champignons N°1

MP3 - 4.7 Mo

Ces plantes offrent une extraordinaires diversité. Elles occupent une place importante dans le règne végétal. Il existe plus de 100.000 espèces connues, d’autres sont découvertes au fil des ans. Certains font le régal des connaisseurs, d’autres peuvent décimer une famille entière…

D’autres s’attaquent aux arbres, aux pierres. Certains provoquent des fermentations ou sécrètent des substances, tels les antibiotiques.

Les champignons se développent dans des endroits variés, même sur des supports invraisemblables : verres et matières plastiques.

Chaque champignon possède un endroit assez bien défini pour se développer, nature du terrain et espèce d’arbre. Ils peuvent arriver à se développer en toute saison, du moins pour ceux qui sont microscopiques. Pour les autres leurs saisons préférées sont l’automne et le printemps.

Ils sont dépourvus de chlorophylle et ne peuvent faire la synthèse des substances organiques, uniquement à partir des substances minérales. De ce fait, ils tirent les substances organiques nécessaires à leur développement dans des matières existantes : décomposition des matières, ou en parasites, aux dépens d’autres êtres vivants. Ils dépendent du milieu extérieur, notamment de l’humidité.

Leur appareil végétatif ne comporte ni racine, ni tige, ni feuille . Il se nomme : thalle ou mycélium.

Tout à part sont les moisissures et les levures qui sont considérées comme champignons, ainsi que les lichens provenant d’une association d’algue et d’un champignon.

CHAMPIGNONS COMESTIBLES

Il y a peu d’espèces de champignons réellement vénéneux. Tous les autres ne sont pas forcément comestibles. Certains ont un goût médiocre, d’autres ont une saveur amère, poivrée ou brûlante.

Il est de bon ton, si l’on veut consommer un champignon que l’on a cueilli soi-même, de le présenter à un spécialiste, ou à un pharmacien plein de connaissances dans ce domaine.

L’AGARIC CHAMPÊTRE (Agaricus campester)

On le nomme encore champignon de rosée, brunette, mousseron. Il se compose d’un pied central entouré d’un anneau surmonté d’un chapeau blanc uni. En dessous se trouvent des lamelles fines, serrées, blanches puis rosées, enfin brun foncé. Elles rayonnent tout autour du pied. Lorsque le champignon est mûr, les lamelles libèrent des spores brun pourpre foncé.

Ce champignon champêtre se trouve dans des prés fumés par la présence de bétail (souvent dans les bouses de vaches ) souvent groupés ou en cercle.

A ce propos, je vais vous parler du "Rond de fées". La légende veut que des sorcières faisaient ronde sur l’herbe, au clair de lune. Des champignons poussaient au cercle de leur ronde. Leurs chapeaux ronds servaient de sièges aux petits lutins et elfes qui assistaient aux danses !…

Ce rond est formé par l’élément reproducteur visible d’un champignon se trouvant sous terre. Une spore germe et produit un mycélium qui se développe suivant une aire circulaire de plusieurs mètres de diamètre. Les mousserons n’apparaissent que sur la périphérie du cercle.

Curieusement les spores qui tombent vers le centre ne germent pas. Il est suggéré qu’il s’y trouve encore du mycélium d’origine, soit qu’il se soit développé à des saisons précédentes et ait épuisé les substances organique du terrain.

Il faut, paraît il des siècles pour constituer un large cercle. Le mousseron d’automne (marasmius oreades) est le plus courant des champignons de ces cercles extraordinaires.

Un de ces ronds de sorcières comprend 3 cercles concentriques, une zone extérieure et une zone intérieures d’herbe plus foncée, et une zone médiane dénudée. Les champignons apparaissent sur le bord extérieur du plus grand cercle.

Chaque année, le mycélium progresse selon l’humidité, la température et la nature du terrain pour former un cercle de plus en plus étendu. Les champignons sortent sur la périphérie, les parties les plus anciennes disparaissent.

Au fur et à mesure du développement du mycélium intervient la transformation d’une partie du mycélium pourri et des substances organiques de la terre en ammoniac. Certaines bactéries transforment cet ammoniac en nitrates. Ces substances azotées favorisent la croissance de l’herbe…

C’est ça , la magie !

Ode. à suivre


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Raymond de Cagny