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Vie d’hier et d’aujourd’hui

PLANTES 22

jeudi 21 janvier 2010

LA MELISSE (melissa officinalis)

Famille des Lamiacées

Cette plante vivace est originaire d’Asie mineure. Elle fut introduite en France au Moyen-Âge.

Elle mesure entre 30 et 50 cm. Elle se cultive dans les jardins.

Sa tige est de section carrée, ses feuilles larges et opposées, ovales et dentées, légèrement gaufrées.

Ses fleurs sont blanches, à 2 pétales, groupées à la base du départ des feuilles.

La totalité de la Mélisse, fleurs et feuilles froissées, dégage une odeur citronnée, ce qui le fait nommer communément « citronnelle ». Cette odeur est due à l’huile essentielle qu’elle contient.

En Phytothérapie, elle a une action sédative sur la nervosité et l’anxiété , et tous les troubles qui les accompagnent : spasmes, colites, crampes d’estomac, etc …

Associée à la Passiflore, elle ferait merveille (voir ci-dessous).

Elle améliore les états dépressifs et serait conseillée contre les vomissements des futures mamans.

Elle aurait également des effets bénéfiques sur les bourdonnements d’oreilles.

C’est la feuille qui est cryobroyée dans les gélules.

LA PASSIFLORE ( passiflora incarnata )

Famille des Passifloracées

C’est une liane originaire du Mexique, utilisée déjà par les Aztèques pour ses propriétés sédatives.

Les Espagnols (toujours eux, les navigateurs !) l’ont ramenée en France. Les Jésuites l’appelaient d’ailleurs « Fleur de la Passion ».

Ses longues tiges s’accrochent aux branches par des vrilles.

Sa grande fleur est ronde, d’un diamètre dépassant les 5 cm, d’une dizaine de pétales en rond avec des brins très courts au pourtour de ces pétales. Elle est excessivement décorative.

Ses fruits pendent et deviennent de la grosseur d’un œuf.

En phytothérapie, contenant des flavonoïdes et des alcaloïdes dans sa partie supérieure, cette plante a une activité bénéfique sur les troubles du sommeil. Elle restaurerait progressivement chez les insomniaques un sommeil réparateur.

Elle est également efficace dans le traitement des spasmes nerveux comme le fait le Mélisse.

Elle constituerait un excellent moyen de sevrage et substituerait les hypnotiques. Elle serait inhibitrice de la substance hallucinogène du cannabis, haschish, marijuana et autres…

C’est sa sommité aérienne qui est cryobroyée dans des gélules.

Elle existe en ampoules buvables (label AB) adjointe aux fleurs d’aubépine et de lavande et à la feuille d’oranger.

Ode

A suivre...


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Raymond de Cagny