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lundi 19 janvier 2009
LES CHAMPIGNONS suite
Les champignons Pathogènes
Ce sont ceux qui attaquent les plantes ou les animaux.
LES CHARBONS (ustilago et tilletia)
Ils appartiennent à la famille des Basidiomycètes. Ils ont des masses de spores à l’aspect du charbon (d’où leur nom). Ils peuvent anéantir une récolte.
Ils vivent à l’intérieur même de la plante. Ils fructifient sur les feuilles, souvent dans l’ovaire de la plante dont le fruit ne se développera pas.
Les spores se disséminent par le vent et les insectes et continuent d’envahir la récolte entière.
Les plus importants sont ceux qui envahissent les champs de céréales. Certains iront dans l’avoine lorsqu’elle germe, d’autres lorsqu’elle est en fin de parcours.
Le remède ? Traiter les semences au formol, ou au sulfate de cuivre.
LES ROUILLES
Elles sont capables de modifier leur façon de vivre. Elles peuvent prendre des formes différentes au cours de leur vie, peuvent rejeter des spores différents également.
Certaines s’attachent à un seul végétal. Celle du muflier, du lin, ne se fixent que sur ces deux plantes.
D’autres, comme la rouille des céréales (pucinie) ont besoin de receveurs différents. Une partie du cycle se développe sur l’épine vinette, l’autre sur la céréale.
La rose trémière a une rouille bien à elle (puccinia malvacearum). Celle du pin et du groseillier (cronartium libicola) ne vit que sur eux.
La rouille grillagée (gymnosporanguim) attaque pommier et poiriers.
La rouille du haricot (uromyces appendiculatus) a uniquement besoin de ce légume.
La rouille du pois (uromyces pisi) a besoin de ce fruit et de l’euphorbe.
LES LEVURES
Ces champignons n’ont qu’une seule cellule qui s’étoffe de bourgeons.
Puis le noyau se divise et une moitié passe dans le bourgeon. Une paroi prend forme qui permet au bourgeon de se détacher. Il devient une levure de taille normale. Les cellules de levure restent souvent agglutinées , mais peuvent aussi se séparer.
Pour se nourrir, les levures ont besoin de sucre dissous. Lorsque le milieu n’est pas assez important en contact avec l’air, elles s’asphyxient et trouvent un remède. En pratique le résultat est la production du gaz carbonique et de l’alcool.
Pour la fermentation du raisin, à partir du jus sucré (moût), la levure fera le vin, le bouillonnement peut amener au débordement
Le jus de pomme + levure donneront le cidre
Le jus sucré du malt + levure donneront la bière
Du son miellé + levure donneront l’hydromel.
De la farine + eau + levure donneront du pain.
Mais, des levures pathogènes peuvent provoquer des infections cutanées, « muguet » de la bouche.
Ode. à suivre :
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Raymond de Cagny