Vie d’hier et d’aujourd’hui

L’OLIVIER Oléa europaca

Famille des Oléacées

Il serait originaire de Syrie

Depuis les temps reculés, on a cultivé l’olivier dans tout le Bassin Méditerranéen. Il était porté au rang d’arbre sacré dans l’Antiquité et symbole de paix.

La Bible rapporte le déluge que Dieu envoya pour punir les humains de leur incroyance. Un sage restait : Noé. Il emplit son Arche de tous les animaux males et femelles existant sur Terre et Ciel. Il navigua jusqu’au mont Arara. Après qu’il eut envoyé une colombe aux nouvelles, elle revint à tire d’aile, une branche d’olivier au bec. Signe de paix entre Dieu et les hommes.

Avant le chemin de croix de Jésus, il y eut son entrée à Jerusalem saluée dans la joie avec des brassées de branche d’olivier…

Durant une dizaine d’années, l’arbre ne donne pas de fruits.

Une olive verte ou jaune n’a pas atteint sa maturité. Pour être mûre, elle doit être d’un noir violacé.

Elles étaient cueillies à la main. Cette cueillette était une fête et donnait lieu à des chants et danses folkloriques.

Les olives crues sont amères et subissent une longue préparation avant d’être consommables. Elles sont trempées dans une solution de soude ou de potasse, rincées dans une saumure.

Elles ont une réelle valeur alimentaire et fournissent une huile de première qualité, celle qui coule la première du pressoir. Elle entre dans la préparation de conserves : sardines, harengs, anchois, thons, etc…

Les huiles de moindre qualité entreront dans la fabrication des savons et lubrifiants.

En phytothérapie : Ce sont les feuilles qui sont utilisées. Elles sont le bien être de la tension.

Son action a longtemps été attribuée à une substance unique : un iridoïde L’oleuropéoside responsable d’effets hypotenseurs et vasodilatateurs à la fois, anti-arythmique et spasmolytique.

Récemment, une nouvelle substance a été isolée : l’oléacéine qui justifierait en partie l’action hypotensive de la feuille d’olivier.

Cette feuille serait utile dans la prévention de l’artériosclérose et les maladies coronariennes ainsi qu’aux troubles associés à l’hypertension artérielle : maux de tête, vertiges, bourdonnements d’oreilles.

Elle diminuerait le taux de cholestérol HDL. A ce titre, elle pourrait être utilisée en traitement adjuvant du diabète (type II).

La poudre de feuille d’olivier existe cryobroyée, en gélules.

Ode à suivre